Le Doubs est une terre de champion et Fabrice Guy en est un de ses représentants les plus emblématique. Pour lui, les JO, c’est une grande et belle histoire qui débute à Calgary en 1988. Puis en 1992 à Albertville, lors des derniers Jeux organisés par la France, il est le porte-drapeau de la délégation française et devient le premier champion olympique en nordique français, en combiné nordique. Médaillé de bronze par équipe* à Nagano en 1998, il travaille ensuite au côté de Jason Lamy-Chappuis pour deux Olympiades, sans oublier son engagement dans l’association « Objectif Podium ». C’est donc très logiquement que le plus célèbre douanier pontissalien a été proposé par le Département du Doubs pour porter la flamme olympique.
Quels sentiments éprouvez-vous à l’idée d’être relais de la Flamme pour le Département du Doubs ?
Je suis super fier et d’abord très heureux que les Jeux reviennent en France. Pour moi, c’est une magnifique manière de « boucler la boucle » ! C’est également un symbole très fort pour moi, car aux JO de 1968 à Grenoble, mon père avait également été relais de la Flamme et mon grand-père était starter ! Sans oublier qu’avec l’arrivée de la flamme olympique, c’est déjà le début de cette période incroyable qu’est la tenue des JO dans un pays.
Parlez-nous de votre engagement auprès des jeunes athlètes ?
Le sport a toujours fait partie intégrante de ma vie. Mon fils Samuel a été vice-champion du monde junior par équipe de combiné nordique. Mes autres enfants sont aussi sportifs, pas au même niveau, et dans le rugby et la gym. Je suis aussi ambassadeur de l’association « Objectif Podium », une plateforme participative soutenue d’ailleurs par le Département du Doubs dont l’idée nous est venue en 2006 suite aux victoires de Vincent Defrasne et de Florence Baverel aux JO de Turin. Nous accompagnons les sportifs en devenir jusqu’à la sélection nationale pour ensuite les aider à aller chercher la médaille.
Quelles valeurs souhaitez-vous incarner en étant relais de la Flamme ?
La paix… J’ai eu la chance de vivre plusieurs Jeux olympiques, et à chaque fois, on a l’impression que tout s’arrête, tout le monde est tourné vers cet événement sportif international. Dès l’arrivée de la flamme olympique, quelques semaines avant, plus rien d’autre ne compte. J’espère que ce sera également le cas cette année.
*avec Ludovic Roux, Nicolas Bal et Sylvain Guillaume
